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Qui est à l'origine de l'insécurité au Congo-Brazzaville ?

Publié le 6 Mai 2014 par NANGHO Evrard

Qui est à l'origine de l'insécurité aujourd'hui au Congo-Brazzaville ? La réponse est sans doute le président de la République lui même à savoir Denis Sassou Nguesso qui a toujours laissé la pagaille conduire l'état pourvu que son pouvoir soit préservé. Au Lieu d'utiliser la force publique à bon escient, il l'a toujours utilisé pour conserver son pouvoir c'est ainsi qu'il a transformé la DGST en police politique (La tecka) pour traquer tous ceux qui sont contre son pouvoir. La constitution du pays n'est pas respecter par ce dernier.Il outre passe toutes les lois.
ARTICLE 170 : La force publique est composée de la police nationale, de la
gendarmerie nationale et des forces armées congolaises.
ARTICLE 171 : La force publique est apolitique. Elle est soumise aux lois et
règlements de la République. Elle est instituée dans l’intérêt général. Nul ne doit
l’utiliser à des fins personnelles.
La force publique est subordonnée à l’autorité civile. Elle n’agit que dans le cadre
des lois et règlements. Les conditions de sa mise en oeuvre sont fixées par la loi.
ARTICLE 172 : La loi fixe les missions, détermine l’organisation et le
fonctionnement ainsi que les statuts spéciaux des personnels de police, de
gendarmerie et des forces armées congolaises.
ARTICLE 173 : La création des milices est un cr
ime puni par la loi.
Denis Sassou N'Guesso a mis beaucoup d'argent dans le renseignement et dans la traque aux opposants au lieu d’équiper la police nationale d'équipements modernes pour qu'elle arrive à assurer sa mission régalienne. Tous les indiques de la DGST en France sont payés au moins 500€ (325.000 F CFA/mois) alors que le salaire d'un fonctionnaire est de 90.000 F CFA/mois (138€/mois)

Il est temps que le rôle de la Force publique Congolaise soit bien définie:

  • La sécurité et la paix publiques, consistant à veiller à l'exécution des lois, à assurer la protection des personnes et des biens, à prévenir les troubles à l'ordre public et à la tranquillité publique ainsi que la délinquance ;
  • La police judiciaire, ayant pour objet, sous la direction, le contrôle et la surveillance de l'autorité judiciaire, de rechercher et de constater les infractions pénales, d'en rassembler les preuves, d'en rechercher les auteurs et leurs complices, de les arrêter et de les déférer aux autorités judiciaires compétentes ;
  • Le renseignement et l'information, permettant d'assurer l'information des autorités gouvernementales, de déceler et de prévenir toute menace susceptible de porter atteinte à l'ordre public, aux institutions, aux intérêts fondamentaux de la Nation ou à la souveraineté nationale.

Les missions assignées à la police nationale mettent en oeuvre l'ensemble de ses composantes. Aucune n'est l'apanage d'une direction et toutes les directions sont concernées, à titre principal ou accessoire, au premier chef ou en soutien, par les trois missions.

Les synergies se concentrent selon cinq axes :

  • Assurer la sécurité des personnes, des biens et des institutions.
  • Maîtriser les flux migratoires et lutter contre l'immigration illégale.
  • Lutter contre la criminalité organisée, la grande délinquance et la drogue.
  • Protéger le pays contre la menace extérieure et le terrorisme.
  • Maintenir l'ordre public.

Assurer la sécurité des personnes, des biens et des institutions.

Maîtriser les flux migratoires et lutter contre le travail clandestin.

Lutter contre la criminalité organisée, la grande délinquance et la drogue.

Protéger le pays contre la menace extérieure et le terrorisme.

Maintenir l'ordre public.

Nous constatons sur le terrain que la police Congolaise manque de déontologie et un désordre dans son fonctionnement. Le code de déontologie stipule que :

Ce code subordonne l'exercice des missions de police au strict respect de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen, de la Constitution, des conventions internationales et des lois.

Il a pour ambition de contribuer au renforcement du lien entre les forces de sécurité intérieure et la population, en plaçant explicitement celle-ci au cœur des préoccupations des policiers et des gendarmes.

Il donne aux agents des repères essentiels et incontournables sur le cadre de leur action ou de leurs missions et sur les obligations inhérentes à l'état de policier ou de gendarme : loyauté envers les institutions républicaines, intégrité, impartialité, aide et assistance aux personnes même en dehors de leur temps de service, devoir de réserve, secret professionnel, etc. Tout manquement à ces principes et règles expose son auteur à des sanctions disciplinaires, non exclusives de poursuites pénales en cas d'infraction avérée.

Il souligne les devoirs de l’État et de la hiérarchie, particulièrement celui de protéger les agents et leurs proches. Les policiers et leurs familles bénéficient d'une protection juridique contre les actes dont ils sont victimes dans l'exercice ou du fait de leurs fonctions et en cas de poursuites judiciaires du fait de leurs fonctions.

Il rappelle l'ensemble des sources de contrôle de l'exercice de ces missions régaliennes. Le contrôle de l'activité des services de police relève notamment de :

  • la hiérarchie policière ;
  • l'inspection générale de la police nationale, qui effectue des audits, des enquêtes disciplinaires mais aussi judiciaires sur saisine des magistrats.
  • l'inspection générale de l'administration, qui peut effectuer des audits concernant l'activité des services de police et émettre des suggestions.
  • la justice, qui contrôle les procédures diligentées par les services de police et exerce des poursuites pénales en présence d'infractions pénales commises par des policiers.
  • la commission nationale informatique et libertés, qui autorise la création des fichiers, en suit l'utilisation et peut en autoriser l'accès aux particuliers.

La Police Congolaise est sous équipée et ne dispose pas d'outils informatiques de qualité, les commissariats sont mal équipés et mal repartis dans l'ensemble du territoire national.

Les plaintes et les enquêtes policières aboutissent rarement dans l'ensemble du pays, un dissentiment existe entre la police et la population. Car les anciens miliciens (Cobras, Cocoyes, Ninjas,etc... ) sont ceux qui composent la force publique Congolaise aujourd'hui.

Pour préserver son pouvoir, le Président Denis Sassou Nguesso n'a pas lésiné sur les moyens pour augmenter le salaire des officiers supérieurs de notre force publique tout en négligeant les sous officiers et les hommes de rang. C'est ainsi que chacun ne voit que son intérêt et cherche à tout prix à préserver ses acquis. Lors de l'incursion de l'Armée Angolaise dans notre territoire, notre armée n'a pas été capable de riposter et nos généraux n'ont pas été à la hauteur pour aller délivrer nos soldats qui s'étaient fait prisonniers.

Le rôle que doit avoir la DGST est de:

  • prévention et lutte contre les ingérences et les menaces étrangères (contre-espionnage) ;
  • prévention et lutte contre le terrorisme et de tout acte « visant à porter atteinte à l'autorité de l'État, au secret de la défense nationale ou au patrimoine économique du pays » ;
  • surveillance des communications et lutte contre le cybercrime ;
  • surveillance des mouvements, groupes ou organisations subversifs violents et des phénomènes de société précurseurs de menaces ;
  • lutte contre la prolifération des armes nucléaires, bactériologiques, chimiques, et balistiques ;
  • politique publique et d'intelligence économique ;

Le seul responsable de l'insécurité au Congo-Brazzaville est bel et bien l'actuel président de la République qui s'est donné les moyens pour conserver son pouvoir au lieu d'assurer la sécurité de tous les Congolais.

Qui est à l'origine de l'insécurité au Congo-Brazzaville ?
Qui est à l'origine de l'insécurité au Congo-Brazzaville ?
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